La réouverture de la frontière de Melilla avec le Maroc n’a pas encore un impact significatif sur les entreprises de la ville, le trafic de marchandises n’ayant pas encore repris.
« Rien n’a changé. Tout est pareil », ont confié les entrepreneurs à El Faro de Melilla, soulignant que la seule différence notée, c’est la reprise du trafic de passagers. Conscients que le trafic de marchandises n’est pas encore autorisé, ils demandent aux autorités marocaines de permettre aux Marocains en visite dans la ville autonome de faire des achats.
« Ils sont habitués aux produits espagnols, ils les préfèrent même s’ils sont plus chers », explique un autre commerçant. À les en croire, ils ne souhaitent pas le retour de la contrebande, mais demandent simplement que les Marocains soient autorisés à traverser la frontière avec les produits achetés dans la ville autonome.
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Depuis la réouverture de la frontière, mardi 17 mai, le visa et le certificat de vaccination sont exigés à l’entrée du Maroc, ce qui réduit considérablement le flux de ceux qui n’ont pas vu leurs proches depuis plus de deux ans. Avec les nouvelles règles d’entrée et de sortie, Mimuda, l’un d’eux, n’envisage pas faire des achats pour le voyage au Maroc. « Je n’ai plus l’intention d’acheter quoi que ce soit au Maroc ou d’apporter quoi que ce soit ici », assure-t-il.
« Nous allons rendre visite à des parents au Maroc, nous promener un peu et revenir ensuite à Melilla », raconte Hamed, au volant de sa voiture, accompagné de sa femme, Amina. À l’arrière du véhicule, se trouvent des sacs de divers produits qu’il voudrait offrir à ses proches. « Du papier toilette, du papier pour la cuisine… rien de plus », confie-t-il, ajoutant que le plus important actuellement, c’est de revoir leurs proches.
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