Dans son dernier Baromètre trimestriel et à l’occasion de la publication du guide des risques-pays et sectoriels, Coface, s’est fondé sur les données microéconomiques, via 70 ans d’expérience dans le domaine de paiement. Au vu de la situation actuelle que traversent les États, et sachant que la reprise économique en 2021 ne profitera pas à tous les pays ou à l’ensemble des entreprises et des secteurs de manière égale, le Maroc s’est vu conférer la note B, soit un risque assez élevé, à côté de l’Algérie qui a eu la note D, c’est-à-dire le risque très élevé, et l’Égypte, qui s’en sort avec la note C, c’est-à-dire, élevé.
Par contre, en février 2020, dans la carte des évaluations qui portait également sur 162 pays, le Maroc avait reçu la note A4, convenable en matière de risque d’impayés des entreprises. Le Sénégal, le Kenya et le Botswana avaient également reçu la même note. Par ailleurs, Coface présage que la croissance mondiale atteindrait +4,3 % en moyenne cette année, alors que le commerce mondial augmenterait de +6,7 % en volume après une baisse de −5,2 % en 2020.
En ce qui concerne les défaillances d’entreprises, suite à une chute en 2020 dans toutes les régions, imputée aux plans d’accompagnement gouvernementaux, leur maintien dictera la survie de plusieurs entreprises en 2021.
Sur 23 améliorations d’évaluation de risque sectoriel ce trimestre, environ la moitié est à attribuer au secteur automobile. Viennent après, la construction et la chimie. Toutefois, plusieurs autres activités ne pourront pas reprendre tout de suite, en raison de la pandémie, a souligné Coface.