Maroc : vers une hausse des prix du billet du car

6 juillet 2020 - 21h00 - Economie - Ecrit par : I.L

Autorisées à rouler à nouveau et à transporter les passagers à bord, les sociétés de transport ont annoncé des révisions de leurs tarifs. Alors que certaines ont maintenu cette hausse de tarification, d’autres y ont simplement renoncé à la reprise.

Dès la reprise de leurs activités, le 25 juin 2020, certaines sociétés de transport n’ont pas voulu respecter le nouveau cahier des charges, édicté par les autorités sanitaires à savoir des nouvelles conditions sanitaires exigées dans les gares et les autocars et réduction du nombre de voyageurs correspondant à 50% de la capacité des engins pour respecter la distanciation physique, rapporte Maroc Hebdo.

Si certaines structures de transport ont accepté ces nouvelles mesures en imposant une augmentation exponentielle des tarifs, des sociétés les plus structurées et les plus organisées, et qui disposent d’une taille suffisante pour supporter de telles mesures, comme la CTM, et bien d’autres ont décidé d’adopter le nouveau dispositif avec néanmoins une légère hausse des prix.

Malheureusement, ces structures de transport, qui ont augmenté le tarif n’offrent pas le confort requis. Ils disposent pour la plupart de vieux engins aux carrosseries totalement amorties, emploient des chauffeurs mal payés pour des heures prolongées de travail en plus d’être non déclarés à la CNSS. Ces engins sont la cause de plusieurs accidents de circulation.

Avec de telles failles, le secteur du transport interurbain donne encore, hélas, l’image d’un secteur sinistré aux conséquences considérables sur l’économie, soutient le même média.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Transport en commun - Coronavirus au Maroc (Covid-19) - Déconfinement au Maroc

Aller plus loin

Très mauvaise année pour la CTM

La crise sanitaire du coronavirus a fortement impacté le chiffre d’affaires consolidé de la Compagnie des transports du Maroc (CTM) qui s’est établi à 373 millions de DH, en...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : 32 villes dotées de 3 500 bus flambant neufs

Le Maroc va mobiliser 10 milliards de dirhams pour l’acquisition d’une flotte de 3 500 bus de transport urbain au profit de 32 villes sur la période 2024-2029, a annoncé lundi Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur.

Le Maroc face à l’urgence de réglementer les VTC

La bagarre entre un chauffeur de taxi et un autre sans licence (VTC), révélée par une vidéo devenue virale sur les réseaux, a fini par dégénérer. Les deux protagonistes ont causé des dommages réciproques à leurs véhicules. De tels incidents deviennent,...

Au Maroc, la voiture d’occasion a la cote

Les Marocains se tournent plus que jamais vers l’occasion pour l’achat de leur véhicule. En témoigne le nombre de mutations enregistrées en 2024.

Au Maroc, les nouveaux camions peuvent encore polluer

Initialement fixée à janvier 2025, l’adoption par le Maroc de la norme environnementale européenne Euro 6 pour l’homologation des véhicules neufs commercialisés sur le marché national ne sera effective qu’à partir du 1ᵉʳ janvier 2027, confirme le...

Maroc : colère des gérants de salles de fêtes

Après l’impact de la pandémie de Covid-19 sur leurs activités, les propriétaires et gérants de salles de fêtes disent faire face aujourd’hui à une concurrence déloyale insupportable de certains individus proposant des salles informelles et des villas...

Maroc : Les VTC, un nouveau cauchemar pour les taxis ?

Les applications de VTC (Voiture de Transport avec Chauffeur) comme InDrive ou Yassir gagnent en popularité au Maroc, mais leur statut juridique reste flou. Des voix s’élèvent au sein de l’opposition parlementaire et de la société civile pour réclamer...

Le Maroc en passe d’autoriser les VTC

Abdelouafi Laaftit, ministre de l’Intérieur, travaille à mettre fin aux tensions persistantes entre les chauffeurs de taxis, qui dénoncent « une concurrence déloyale », et les opérateurs de VTC, qui réclament une légalisation de leur activité.

Maroc : des taxis plus propres et moins polluants

Le Maroc a mis en place des mesures et des mécanismes afin de réduire les émissions de gaz polluants générées par la mobilité du parc de taxis, a affirmé Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur au Parlement.

Au Maroc, les taxis clandestins dans le viseur du gouvernement

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, dit mener une lutte implacable contre les taxis clandestins, notamment les utilisateurs des applications intelligentes de transport qui n’ont pas obtenu de licence pour exercer.

Maroc : des nouveaux bus dans tout le pays

Le ministère de l’Intérieur a annoncé le lancement d’un vaste plan de modernisation du secteur des transports urbains dans les collectivités du pays. Doté d’une enveloppe de 11 milliards de dirhams, ce programme promet de transformer en profondeur les...