
Le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) a réussi à déjouer un plan terroriste dangereux visant le Maroc, commandité par un haut dirigeant de Daech dans la région du Sahel.
Les femmes marocaines dont les époux sont les djihadistes ayant combattu pour Daech en Syrie et en Irak ne seront pas inquiétées par la justice. Elles pourront donc revenir au pays, sans craindre des déboires judiciaires. Cette décision du Maroc a été confirmée par Abdelhak Khiame, Directeur du Bureau central d’Investigation judiciaire (BCIJ), le lundi 28 octobre.
Elles sont au total 280 femmes, épouses marocaines de djihadistes qui étaient au front pour le compte de Daech, en Syrie et en Irak. La justice marocaine a tranché par rapport au cas de ces mères de famille, rapporte Le360.
En effet, des précisions ont été données sur le sort à réserver à ces femmes, au cours d’une conférence de presse animée lundi dernier à Rabat, au sujet du démantèlement d’une cellule terroriste ayant installé son quartier général à Tamaris II, dans la banlieue sud de Casablanca.
Selon Abdelhak Khiame, Directeur du Bureau central d’Investigation judiciaire (BCIJ), ces femmes ne doivent pas craindre pour leur liberté. "Nous ne les poursuivrons pas judiciairement après leur retour, tout simplement parce qu’elles n’ont pas combattu. Elles avaient rejoint là-bas leur époux marocain pour des raisons uniquement familiales", a-t-il fait observer.
Si le nombre total des enfants nés de ces épouses marocaines est chiffré à quelque "391, les autorités judiciaires du Royaume affirment avoir recensé au total, “1.659 djihadistes marocains ayant combattu pour Daesh au cours de ces dernières années”.
Selon Abdelhak Khiame, parmi ces djihadistes, "1.060 étaient des combattants actifs sur le terrain et 742 parmi eux ont été tués sur le front (dont 657 en Syrie et 85 en Irak), tandis que 260 ont réussi à revenir au Maroc.
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