Quatre membres du Polisario tués par un drone marocain
Quatre personnes auraient été tuées ces derniers jours par des drones marocains au Sahara, selon des médias proches du Polisario.
Le Polisario lié au terrorisme régional
Pendant que la communauté internationale s’emploie à éteindre les foyers de tensions pour rétablir la paix et la sécurité, le Polisario continue de se poser en une sérieuse menace à la stabilité en Afrique du Nord et dans le Sahel, indique le quotidien américain, The wall street journal. Celui-ci rassure le Maroc de la disponibilité des Etats-Unis à l’accompagner pour le règlement de cette épineuse situation.
Pour le Wall street journal, le Polisario est un mouvement séparatiste d’obédience marxiste « lié au terrorisme régional ». À cet effet, dans un témoignage vidéo accompagnant un article sur la question du Sahara, le journaliste Dion Nissenbaum revient sur la genèse de ce mouvement, ainsi que sur les menaces que présente le manque de règlement de la question du Sahara sur la paix et la stabilité. Selon lui, la situation sécuritaire dans la région fait du conflit une urgence à régler.
Cette réalité, largement admise par les décideurs politiques américains, est également une priorité pour l’administration du président Donald Trump, mise sous pression sur plusieurs fronts, pour faire face à la menace terroriste, et qui ne manque pas d’être attentive à la situation dans la région du Sahara et du Sahel.
Le journal ne manque pas de faire des recommandations. Selon lui, un nouvel État en Afrique pourrait, en réalité, être moins sûr. "Si vous essayez d’établir un nouveau pays, cela pourrait créer une zone que des insurgés et des groupes comme l’État islamique pourraient profiter pour utiliser comme refuge", indique le journaliste dans la même vidéo. Il n’a pas manqué de relever que Washington et Rabat partagent la même position à cet égard.
Tout en se référant à des responsables occidentaux et marocains, l’auteur rassure du soutien des États-Unis au Maroc sur le dossier du Sahara. Toutefois, il préconise que l’indépendance ne saurait être une option pour le règlement du différend autour du Sahara marocain.
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