Maroc : les ambitions de l’ONDA
Les aéroports marocains pourraient accueillir 60 millions de voyageurs à l’horizon 2025 en raison du nombre sans cesse croissant des touristes. C’est ce qu’ambitionne l’Office...
Vers la construction d’un nouveau terminal à l’Aéroport de Casablanca ?
L’Aéroport "Mohammed V" de Casablanca, le plus fréquenté du Maroc, est susceptible d’accueillir 14 millions de passagers par an, depuis janvier 2019. Ce chiffre pourrait connaître une nette progression, d’ici 2023, ce qui nécessiterait la reconstruction du Terminal 3, en vue d’éviter la saturation.
Il est urgent de reconstruire ce Terminal 3, pour porter la capacité d’accueil à 23 millions de voyageurs, afin d’éviter une saturation dès 2023, confie une source à l’Office national des Aéroports (ONDA) au site Médias24. En effet, l’Aéroport "Mohammed V" vit ses heures de gloire, avec des taux de progression énormes, particulièrement, en été (26% en juin). Déjà, en 2018, on dénombre un million d’arrivées touristiques supplémentaires. Si des mesures urgentes ne sont pas prises, la capacité d’accueil sera limitée, les prochaines années, avec, pour conséquence, des perturbations de la fluidité du trafic des passagers.
Avant de lancer n’importe quel chantier (agrandissement, rénovation, ...), l’ONDA, précise l’interlocuteur du site Médias24, tient compte des recommandations de la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC), qui ne sont rien d’autre que le fruit d’études prévisionnelles basées sur l’évolution de la dynamique touristique, d’ouverture de liaisons aériennes, …
Mais, le hic, souligne la même source, le schéma directeur de la DGAC, qui prévoit de raser et de reconstruire le Terminal 3, destiné au pèlerinage et aux opérations spéciales, recommande de le faire, seulement, à l’horizon 2025.
Au dire de l’agent de l’ONDA, ce nouveau terminal permettra de porter la capacité annuelle totale de l’Aéroport à 23 millions de passagers, soit 9 millions de plus que la capacité actuelle de 14 millions.
Pour une efficacité dans l’action, il suggère de ne pas rééditer l’expérience du T1, dont la durée des travaux a entraîné la saturation de la capacité aéroportuaire.
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