
Un ressortissant marocain de 46 ans, résidant en France depuis 24 ans, a été expulsé en février dernier, suscitant l’émoi et soulevant des questions quant à l’application de la loi Darmanin sur l’immigration.
Une photographe espagnole proche, selon certaines sources médiatiques, du Front Polisario a été invitée à quitter Laâyoune, en direction d’Agadir, car elle n’avait pas les autorisations adéquates pour ce qu’elle venait réellement faire.
Cette photojournaliste, du nom de Judith Prat, serait réputée proche du Front Polisario. Elle est venue en touriste au Maroc et qu’elle s’apprêtait à participer, selon elle, à une formation au profit de journalistes et de photographes locaux , avant qu’on ne lui signifie qu’elle ne disposait pas des accréditations nécessaires pour ce qu’elle s’apprêtait à faire.
« La police marocaine a commencé à taper sur la porte de la maison où je logeais en criant. Ils m’ont donnée cinq minutes pour sortir et m’ont mis dans autobus pour quitter le territoire. Il ne m’ont donné aucune autre option », a déploré Judith Prat, affirmant que c’est la première fois qu’on l’expulse d’une telle façon d’un pays. « Cela doit être assez habituel au Maroc », a-t-elle dénoncé.
La photojournaliste était arrivée de Dakhla dans la nuit de mardi vers 21h00 affirme-t-elle, après un long trajet de bus depuis la ville de Dakhla. Ses compagnons de l’Equipe Médica étaient ensuite partie la chercher avant de la transférer au domicile d’un certain Said Amidam où elle devait être logée.
Le mois dernier, les autorités marocaines ont procédé à l’expulsion de cinq ressortissants espagnols et deux Norvégiens alors qu’ils se trouvaient encore à l’aéroport de Laâyoune. Selon le journal El Pais, il s’agissait alors de : María Dolores Travieso (avocate d’Aminatou Haidar), Ruth Sebastián García, Lourdes Barón, Ramón Campos, et Sidi Mohamed Taleb Buya, ainsi que deux représentants de l’ONG Rafto.
Ces articles devraient vous intéresser :