
Le Maroc a connu une croissance économique assez soutenue depuis 2000, après l’accession au trône du roi Mohammed VI. Le royaume prend des mesures pour attirer les investissements étrangers et devenir une grande puissance régionale.
Les ministres des Transports français et marocain, Gilles de Robien et Karim Ghellab, ont signé jeudi un accord de coopération de sécurité routière, décidé après l’accident d’un car marocain qui avait fait onze morts et six blessés près de Poitiers (centre de la France) en juin.
Cet accord concerne notamment le contrôle du transport de voyageurs, le contrôle technique des véhicules, l’enseignement de la conduite, l’examen du permis de conduire et des actions sur les infrastructures.
Signé en présence du délégué interministériel à la sécurité routière française Rémy Heitz, cet "arrangement administratif" vise notamment à la formation des fonctionnaires chargés des contrôles routiers et à une information trimestrielle réciproque sur les infractions, a-t-on précisé au ministère.
"La coopération spécifique entre la France et le Maroc se décline bien au niveau de nos deux ministères", s’est félicité M. de Robien, relevant que M. Ghellab est un ancien élève de l’école des Ponts, une grande école française.
"En matière de sécurité routière, le retour de l’expérience française est important pour nous", a relevé M. Ghellab.
Afp
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