Avec une hausse prévisionnelle de la température mondiale annuelle de 1,5 degré Celsius, l’année 2024 serait la plus chaude jamais enregistrée, selon l’Institut Copernicus et un rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), publié lundi dans le cadre de la COP29 qui se tient à Bakou. Le Maroc ne devrait pas être concerné par cette montée record de la chaleur. « Au Maroc, l’année 2023 est jusqu’à présent la plus chaude jamais enregistrée, avec une moyenne de température supérieure de 1,77 degré Celsius par rapport à la période de référence 1981-2010 », indique la Direction générale de la météorologie (DGM) dans un avis rendu public.
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« Les températures quotidiennes ont dépassé les normales durant 79 % des jours de l’année. Un nouveau record national de température maximale quotidienne a également été enregistré, avec 50,4 degrés Celsius relevés à Agadir le 11 août 2023, franchissant pour la première fois la barre des 50 degrés au Maroc », poursuit la DGM, expliquant que la hausse des températures en 2024 ne devrait pas dépasser les niveaux de 2023. « L’année 2024 s’est caractérisée par un hiver exceptionnellement doux, notamment en janvier, et cette tendance s’est poursuivie au printemps. En avril 2024, des températures élevées ont été relevées, avec une augmentation de +0,67 degré Celsius par rapport à la moyenne, ce qui en fait le troisième mois d’avril le plus chaud au Maroc », détaille-t-on.
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La DGM fait en outre savoir qu’en mai dernier, « une augmentation de +0,77 degré Celsius a été enregistrée », de même qu’en été, avec un « mois de juin relativement frais », et un mois de juillet avec « une hausse de +0,76 degré Celsius au-dessus de la moyenne habituelle. » Selon l’institution, ces hausses de températures sont dues principalement aux émissions de gaz à effet de serre qui « jouent un rôle prépondérant », à la déforestation qui « réduit la capacité de la Terre à absorber le carbone », ou aux phénomènes climatiques naturels comme El Niño qui « ont également contribué à une hausse des températures dans certaines régions du monde ».