De retour du Maroc, une Française fait une étrange découverte

Le 26 mai dernier, alors qu’elle est allée coucher ses enfants, Victoria, une mère de famille, aperçoit une tache brune sous le lit d’un de ses fils. Alors elle s’approche et pousse le lit. Grande fût sa surprise de découvrir sous le lit un scorpion marocain dont la taille est comprise entre 5 et 7 centimètres. « Là, je découvre la grosse bête, raconte-t-elle au Parisien. Un scorpion. La crise cardiaque ! » Victoria appelle son mari à l’aide. Une touche au pied permet à celui-ci de constater que l’animal est déjà mort. Muni d’une pince à barbecue, il attrape la bestiole et la pose sur une feuille blanche. Malgré ce constat, la mère de famille exprime des inquiétudes. Elle appelle les pompiers, mais ceux-ci lui ont fait comprendre que leur déplacement n’était pas nécessaire, l’animal étant déjà mort ; n’empêche que les craintes persistent. « J’ai sept enfants, précise la mère de famille. Le scorpion était dans la chambre de mes deux fils, âgés de 8 et 10 ans, sous l’un des lits près de la porte. Ils ne voulaient plus dormir dedans après ».

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D’où vient ce scorpion ? Le couple s’était rendu au Maroc en février dernier. « J’en ai déjà aperçu au Maroc, mais pas ici, insiste la trentenaire. Ce n’est pas quelque chose que l’on voit à Paris ou en banlieue parisienne. ». Victoria a-t-elle rapporté l’animal dans ses valises à son retour de voyage ? « Mais je lave tout à 60 °C et je ne vois pas où il a pu se faufiler. », s’étonne la mère de famille, qui assure que « son » scorpion ne ressemble pas à ceux qu’elle connaît. « Ce ne sont pas les mêmes. Ils n’ont pas la même couleur, ni les mêmes pinces », ajoute-t-elle. Depuis, le scorpion est consigné dans un bocal, sur la terrasse. « Je ne veux pas de ça à l’intérieur. Il est mort, mais on ne sait jamais », souffle la trentenaire.

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L’arachnide serait d’une espèce « très dangereuse, voire mortelle », justement présente en Afrique du Nord, conclut docteur Wilson Lourenço, arachnologiste franco-brésilien spécialiste des scorpions qui officie au Muséum national d’histoire naturelle de Paris (Ve), après avoir jeté un coup d’œil aux photos. « Il s’agit d’un scorpion du genre Androctonus. Probablement de l’espèce A. mauritanicus, présente dans le nord du Maroc, explique-t-il. Il a pu voyager dans les valises. » Un type de situation « très rarement observé, mais possible », ajoute l’expert. « En France, nous avons quelques espèces autochtones, mais uniquement au sud de la Loire. Et elles sont toutes inoffensives », précise-t-il.