
Un durcissement du traitement administratif des étrangers, même en règle, se dessine à Nantes. Une note interne de la police dévoile une procédure inédite qui fait grincer des dents.
Le tribunal administratif de Rennes a jugé, hier, qu’il y avait eu une « erreur manifeste d’appréciation sur les conséquences personnelles » à propos d’un jeune Marocain de 19 ans envers lequel la préfecture des Côtes-d’Armor avait pris un arrêté de reconduite à la frontière.
Youness arrive en France pendant l’été 1998 avec ses parents. Ces derniers, en repartant pour le Maroc, laissent l’enfant chez un oncle, évoquant leurs problèmes financiers pour subvenir à son éducation. « Il n’a pas choisi, dans un premier temps, de venir en France. C’est son père qui lui a imposé l’idée. Maintenant, il est parfaitement intégré et souhaite obtenir la nationalité française », a expliqué l’avocat de Youness, Me Goubin.
Présente lors de l’audience, sa tante a évoqué « les problèmes que rencontre Youness dans sa scolarité - en apprentissage menuiserie - parce qu’il ne peut présenter de titre de séjour ». Youness, désormais libre de circuler en France, devra faire les démarches nécessaires auprès de la préfecture afin de régulariser sa situation.
Sourec : le Télégramme
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