Gad Elmaleh : gros chèque pour les victimes du séisme au Maroc

Le gala spécial Solidarité Maroc a remporté un franc succès. Le Dôme de Paris a accueilli lundi plus de 4 000 spectateurs venus soutenir l’événement organisé par Gad Elmaleh en solidarité du violent séisme survenu au Maroc dans la nuit du 8 au 9 septembre et qui a fait près de 3 000 morts, plus 5 500 blessés et des millions d’euros de dégâts. 4 711 811 de dirhams ont été récoltés lors de cette soirée. Comme l’a promis l’humoriste marocain, cette somme sera reversée au « fond spécial 126 » mis en place par les autorités marocaines pour coordonner les mesures d’urgences consécutives au tremblement de terre, fait savoir Le Parisien.

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« C’est une soirée spéciale. Première fois en 28 ans de carrière où tout le monde a payé son billet ! Des places très chères alors que nous… bah c’est la première fois qu’on ne va pas être payés ! C’est très spécial, a lancé Elmaleh en préambule provoquant l’hilarité de la salle. Vous êtes tous là pour apporter votre petite pierre à l’édifice qui va reconstruire le pays, merci ! » Les billets ont coûté entre 75 et 300 euros. L’honneur est échu à Bouder de lancer le show aux côtés de ses confrères de Gad, Roman Freyssinet et Redouane Bougheraba. « Je savais pas qu’on n’était pas payé », fait-il mine de s’étonner avant de dérouler ses sketchs. Moi je suis d’origine marocaine, je viens d’un patelin où l’on a la réputation d’être des radins : on est les Auvergnats du Maroc ! Mon père a remercié Dieu toute sa vie de lui avoir donné des enfants de petites tailles, comme ça on ne changeait pas nos habits. Ce pantalon, je l’ai depuis le collège. »

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Ensemble, les quatre humoristes ont égayé le public. « On s’est réuni pour le pire, mais aussi dans la joie et le bonheur, synthétise Oumkeltoum, jeune spectatrice venue de Reims. J’ai déjà participé à d’autres collectes, mais ça me tenait à cœur de venir soutenir le Maroc par ce biais. Aujourd’hui, j’ai l’impression que ça m’aide à sortir des traumatismes par lesquels on est passé depuis le séisme. » Drapeaux marocains sous le bras, Soukaina et Hassna, du XVIIIᵉ arrondissement de Paris, expriment le même bonheur. « C’était important de venir soutenir notre pays d’origine, de faire un geste, nous qui ne sommes pas présents sur place, éclairent-elles. Ils n’ont rien pour reconstruire pour une nouvelle vie, on essaye de participer à notre niveau à ce projet. C’est l’union qui fait la force, dans le meilleur comme dans le pire. »