Moncef Zerka, vous entamez l’année 2007 par un 32e de finale de Coupe de France face à Lens. C’est un gros morceau qui s’offre à vous...
A chaque fois qu’on les a rencontré, ça s’est bien passé. On connaît la valeur de cette équipe comme elle connaît la notre. Ca va être un très beau match. D’un autre côté, je pense qu’au vu de nos dernières confrontations, ils nous craignent un peu.
Vous aviez battu Lens en championnat à Picot le 1er octobre dernier (2-1). De quoi être plutôt optimiste non ?
Inconsciemment, le fait d’évoluer à domicile peut jouer en notre faveur. Il y a l’engouement du public, et tout ce qui va avec. Il y a une atmosphère particulière qui devrait sans doute nous aider.
Lens est dauphin de l’OL et joue comme Nancy les premières places. Pensez-vous qu’une nouvelle victoire face à cette équipe pourrait vous donner un ascendant psychologique pour la suite de la saison ?
Non, je ne pense pas. Pour notre part, nous avons l’ascendant psychologique à tous les matches. Après, ça passe ou ça ne passe pas. Pour chaque match, on essaye de rentrer avec le même état d’esprit, je ne pense pas que nous bénéficions d’un ascendant psychologique plus élevé parce que c’est Lens. On peut très bien battre Lens et perdre la semaine prochaine contre Sedan. Je dirais que nous prenons les matches les uns après les autres. Si ça passe, tant mieux, sinon il faudra se remettre en question pour repartir sereinement sur le match suivant. A l’heure actuelle, on n’est pas dans cet état d’esprit.
Est-ce que la Coupe de France peut compenser l’élimination en Coupe de la Ligue selon vous ?
Pas seulement. On est encore en lice pour la Coupe d’Europe. Pour nous, professionnels, on veut gagner toutes les compétitions. Tout le monde veut aller le plus loin possible tout en sachant qu’on a encore la Coupe de l’UEFA à côté ainsi que le championnat à surveiller.
Quel bilan faites-vous de la première partie de saison de l’ASNL ?
Positif et négatif. Le premier est positif car on a fait un bon parcours de début de saison. On a gagné beaucoup de matches à domicile, mais le côté négatif est qu’on a perdu beaucoup de matches à l’extérieur, ce qui était notre point fort l’année dernière. En fait, je dirais que c’est globalement un bilan plutôt positif au vu des matches et du classement.
On annonce l’arrivée d’un attaquant à Nancy à l’intersaison. Pensez-vous que votre secteur offensif ait besoin d’être renforcé afin de pouvoir jouer sur tous les tableaux ?
Non pas spécialement. Dans le groupe, il y a une bonne entente entre nous. Maintenant, si l’apport d’un nouvel attaquant peut nous servir, c’est tant mieux. On ne se prend pas la tête, et même si au niveau offensif on marque peu, ce n’est pas gênant pour nous. Je pense qu’on est bien. Après, n’importe quel joueur peu venir du moment que cela fait du bien à l’équipe, on l’acceptera comme il faut.
Vous qui êtes polyvalent et qui pouvez jouer à tous les postes, cela ne doit pas vous effrayer de voir arriver de nouveaux attaquants ?
Plus on a de joueurs, plus la concurrence est là et mieux c’est pour tout le monde. C’est une motivation supplémentaire.
Vous avez débuté à l’US Orléans avec Olivier Sorin. Comment avez-vous vécu son départ ?
Olivier est un super gardien qui mérite de belles choses. Le fait de signer à Auxerre, dans un grand club, m’a rendu heureux pour lui. En plus, je n’ai pas perdu un pote puisqu’on s’appelle souvent. C’était quand même un pilier du groupe et c’est pour cela qui va nous manquer.
Qu’en est-il de la sélection nationale ?
Il y a eu quelques problèmes entre la sélection et Nancy. Maintenant tout est réglé et j’ai commencé en match amical avec le Maroc. On a joué contre le Gabon, on a gagné 6-0, puis j’ai également fait deux stages avec eux. En février, on doit disputer un match amical face à la Tunisie. Grâce au match du Gabon, j’ai démontré mes qualités au nouveau sélectionneur, et je n’ai eu que de bons échos. C’est bien parti !
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