Le tribunal confirme la décision déjà rendue le 9 juin 2016, estimant que le royaume ne peut être assimilé à un particulier et ne pouvait donc pas suivre Moumni au titre de l’article 32 de la loi du 29 juillet 1881 qui « réprime la diffamation publique commise envers les particuliers ».
Invité sur les chaînes I-Télé et BFM Tv, Zakaria Moumni avait affirmé avoir été « enlevé, séquestré et torturé » au Maroc, soutenant avoir reconnu dans un centre de détention situé à Temara, près de Rabat, le patron du contre-espionnage marocain (DGST) Abdellatif Hammouchi.
Se disant menacé en France, Zakaria Moumni a fait une dmande l’asile politique au Canada en novembre dernier. « Ma vie est menacée en France, j’ai échappé à une tentative d’assassinat avec arme à feu et arme blanche au nom du roi Mohammed VI et au nom de son secrétaire particulier et du directeur du contre-espionnage marocain. Le gouvernement français refuse de me protéger », a-t-il confié à la chaîne TVA Nouvelles.