Jorge Vilda, ancien entraîneur de l’équipe nationale espagnole qui a décroché la Coupe du Monde en août dernier, vient de prendre les rênes de l’équipe féminine du Maroc, en remplacement de Reynald Pedros.
Jaouad Zaïri se révèle un peu plus chaque saison au sein de l’effectif sochalien et l’international marocain aura encore l’occasion de montrer son talent de dribbleur mercredi soir sur la pelouse de l’Olympiakos en 16e de finale aller de la Coupe UEFA. Surtout qu’il affiche Actuellement la grande forme comme en témoigne son triplé inscrit la semaine dernière avec les Lions de l’Atlas en éliminatoires de la Coupe du monde 2006.
"Dribbler, chez moi c’est quelque chose de naturel". Ce n’est pas de la prétention chez Jouad Zaïri mais une vraie qualité, presque un don. "Je ne travaille pas vraiment cela. Ça vient tout seul. Depuis l’époque où j’étais gamin, quand on jouait dans la rue. C’est peut-être le manque de place, à l’époque, qui m’a forcé à jouer comme ça.", confiait l’attaquant de Sochaux, l’année dernière à l’Est Républicain dans un article au titre flatteur : "Le dernier dribbleur". Et c’est vrai. Ils ne sont plus nombreux aujourd’hui ces joueurs qui provoquent sans cesse leur adversaire.
D’ailleurs, il y a du Cristiano Ronaldo chez Jaouad Zaïri. Sur le terrain, l’attitude de l’international marocain, 22 ans, ressemble à celle de son homologue portugais de Manchester United. Pour l’instant, le jeune Mancunien évolue sensiblement au dessus de Zaïri, ce qui ne fait pas pour autant de ce dernier un joueur mineur. Au contraire, il ne cesse de progresser. Pour preuve, son triplé avec le Maroc face au Kenya mercredi dernier (5-0), à l’occasion des éliminatoires de la Coupe du monde 2006. Ce jour-là, celui qui a rejoint la France à l’âge de deux ans, devint le héros national. Zaïri honora sa première sélection avec les Lions de l’Atlas en septembre 2000 à seulement 18 ans.
Sport.fr
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