La valeur marchande de l’attaquant marocain de Galatasaray, Hakim Ziyech, ne fait que dégringoler depuis quelques années, s’établissant actuellement à 9 millions d’euros.
Depuis son retour dans son club formateur lors du dernier mercato d’hiver, l’attaquant nancéien Youssef Hadji a pris une nouvelle dimension. L’international marocain est ainsi directement impliqué dans les sept buts marqués par son équipe depuis le début de saison.
Le milieu offensif de 27 ans, rayonnant dans le jeu, compte déjà à son actif deux réalisations et cinq actions ou mouvements qui se sont révélés décisifs. Tout cela fait de lui l’un des cadres les plus en vue d’un effectif qui n’a connu aucun changement cet été.
"Ca fait plaisir d’être dans le coup à chaque fois, mais le collectif y est pour beaucoup. Je me sens vraiment super bien car j’ai la réussite", sourit ce joueur passé par Bastia et Rennes, qui s’est fixé un objectif de huit buts dans la saison.
Pourtant, le retour en Lorraine n’a pas été facile pour lui. Il a en effet été pris en grippe par une partie des supporters qui lui reprochaient d’avoir quitté Bastia pour Rennes alors que les dirigeants l’ASNL lui avait déjà proposé à l’époque de revenir.
"Ce retour à Nancy, c’était naturel, je me sentais redevable de la formation que j’ai eue ici. C’est vrai, la fin de saison dernière a été difficile. J’étais frustré de ne pas réussir. Je ne servais pas à grand chose. Mais je ne lâche jamais", poursuit celui que l’on appelle le Lion de l’Atlas.
En manque de temps de jeu au Stade Rennais, le joueur avait plusieurs possibilités pour rebondir mais il n’a pas hésité à s’engager à nouveau avec son club de cœur pour le plus grand bonheur des dirigeants, même s’il s’était montré transparent lors des premiers matches.
"C’est un peu dur de payer deux millions d’euros de transfert pour un joueur que nous avons formé et qui revient à la maison. Mais avec Youssouf, nous savons où nous allons. C’est un mec bien, qui sait où il est. Ca aide", plaide le président Jacques Rousselot.
Face à l’OGC Nice (2-1), alors que son équipe avait patiné pendant les trente premières minutes de la rencontre, son entrée a été le détonateur qui a permis au club au chardon de totalement renverser le cours du match et de faire la différence au score.
"C’est aussi et surtout le coach qui est à l’origine du changement tactique. Oui, c’est moi qui suis entré. Mais un autre joueur que moi, c’aurait été pareil", conclut-il, modeste et impatient de prolonger face à Auxerre ses moments de bonheur individuel et collectif.
Reuters - Dimitri Rahmelow
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