Dans une interview, l’international marocain Nayef Aguerd a rendu hommage à l’entraîneur des Lions de l’Atlas Walid Regragui pour ce qu’il a été et continue d’être pour lui dans sa carrière footballistique.
À peine revenu de la CAN, le Lion de l’Atlas a de nouveau fait parler de lui. En baisse de forme avant son départ au Ghana, Youssouf Hadji semble avoir retrouvé tous ses moyens pour son retour au sein de l’ASNL, pesant de tout son poids dans le jeu lorrain face à Toulouse, le week-end dernier.
Le soulagement primait le week-end dernier à Nancy. Après neuf matchs sans succès, les Lorrains avaient quelque peu oublié le goût de la victoire. Cette dernière face à Toulouse (1-0) n’a pas été simple à obtenir, mais elle a au moins permis à l’ASNL de rester sur le podium de Ligue 1. Et pour la première fois depuis le début de l’année, Pablo Correa a pu compter sur un groupe relativement complet, qui bénéficiait notamment de la rentrée de Youssouf Hadji, malade après son retour de la Coupe d’Afrique des nations. Mais il s’est rattrapé samedi dernier en apportant un véritable plus dans le jeu nancéien. Au sein d’une formation qui a montré parfois quelques difficultés à se porter rapidement vers l’avant, il a redonné un coup de fouet au secteur offensif lorrain.
Parti au Ghana avec quelques doutes dans la tête, notamment à cause d’un manque de réalisme et une légère baisse de forme, Youssouf Hadji est revenu motivé comme jamais pour faire repartir l’ASNL de l’avant. "En revenant du Ghana, je suis tombé un peu malade donc je suis resté trois-quatre jours à la maison. J’en ai bien profité pour récupérer donc samedi, je me sentais bien physiquement. Et de toute façon, c’est toujours un plaisir de retrouver mon club et mes coéquipiers" confiait-il après la victoire de Nancy sur Toulouse (1-0). C’est peut-être là le secret de son retour sur le devant de la scène.
Relayeur et attaquant
Plus frais physiquement et moralement, il se montre plus tranchant dans ses courses et ses appels, et plus décisif dans ses interventions. Son influence, amoindrie en fin d’année a ainsi été indéniable face à Toulouse. Sur le côté droit ou plus dans l’axe, Youssouf Hadji a été un véritable atout pour Nancy grâce à son entente avec Gaston Curbelo ou Marc-Antoine Fortuné notamment. L’ancien Bastiais s’est présenté comme un point d’appui très efficace, multipliant les combinaisons avec ses compagnons d’attaque et cherchant toujours à placer ses coéquipiers dans le sens du but. Ses débordements et ses centres ont également permis à Nancy d’apporter un peu plus de vivacité à l’avant. Dynamiteur de défense, il a beaucoup profité de sa relation avec Michaël Chrétien pour gêner Mohamed Fofana.
Mais Youssouf Hadji n’a pas simplement pesé dans son rôle de relais pour les attaquants. Il s’est lui-même retrouvé impliqué dans des situations dangereuses, grâce à ses appels en profondeur, et à une présence devant le but de Nicolas Douchez. Son jeu de tête aurait même pu faire mouche peu après l’heure de jeu, mais comme tout au long de la rencontre, le Marocain a fait preuve d’un manque de réalisme certain. Après un début de saison tonitruant avec quatre buts en neuf journées, il est resté muet depuis lors. Mais Pablo Correa et ses hommes se passeront de ses talents de buteur si Youssouf Hadji parvient cette fois à conserver une influence intacte dans le jeu nancéien, et à faire marquer ses coéquipiers…
Source : La Page des Sports - Marie Ange Kostoff
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