Wassim est né en Espagne, mais il n’a pas de carte de résidence. Sa situation n’est pas unique ; d’autres enfants se trouvent dans des circonstances similaires, incapables de jouer dans les clubs locaux à cause de leurs statuts administratifs, rapporte El Diario.
Un règlement de la FIFA, mis en place pour protéger les jeunes joueurs des abus liés aux transferts internationaux, a indirectement contribué à empêcher l’inscription des enfants étrangers dans les clubs de football. De plus, une récente loi espagnole sur le sport, destinée à fédérer les mineurs immigrants en « situation de résidence légale », crée un obstacle supplémentaire pour les enfants sans papiers, précise la même source.
Bien que la FIFA ait révisé son règlement en 2022 pour faciliter l’inscription des enfants migrants, les critères restent difficilement atteignables pour des enfants comme Wassim, notamment dans les villes autonomes telles que Melilla ou encore Sebta. Des exigences administratives, telles que le certificat de résidence, le passeport et le certificat de scolarité des cinq dernières années, constituent des obstacles majeurs pour ces enfants.
Quand on demande à Wassim ce qu’il en pense, sa réponse est très simple : « S’il vous plaît, laissez-moi jouer. Je veux retourner dans mon équipe. »