Parmi les mis en cause figurent des fonctionnaires, des chefs d’entreprise, des individus ayant déjà eu affaire à la justice et des intermédiaires.
L’affaire a débuté par un audit du centre d’enregistrement des véhicules de Tétouan, qui a révélé la falsification de documents de propriété et de dédouanement pour plus de 300 véhicules. Certains de ces véhicules auraient été volés à l’étranger, d’autres importés sans payer les droits de douane. Une fois les documents falsifiés, ces véhicules étaient écoulés sur le marché national.
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L’enquête a démontré que des fonctionnaires corrompus collaboraient avec des intermédiaires, des commerçants et des employés de l’administration chargés de la légalisation des documents.
La police a vérifié un échantillon de véhicules enregistrés à Tétouan ces dernières années en utilisant la base de données d’Interpol. Résultat : des dizaines de véhicules étaient signalés volés dans plusieurs pays européens. Les autres véhicules, importés légalement, avaient ensuite fait l’objet de falsifications de documents.
Les 22 suspects ont été placés en garde à vue pendant que l’enquête se poursuivait afin de déterminer le rôle précis de chacun dans cette affaire.