Malgré les actions mises en œuvre par les autorités marocaines, le phénomène de marchands ambulants, communément appelés "ferrachas", résiste au temps.
La population du quartier du Prince Alfonso à Sebta, située non loin de la frontière avec le Maroc, a dénoncé le nombre important de vendeuses ambulantes marocaines qui étalent leur marchandise sur le bord de la route.
La commune avait indiqué auparavant à l’agence de presse espagnole EFE, que ces femmes traversaient tous les jours la frontière pour venir vendre principalement des fruits et des légumes, qui ne subissent aucun contrôle sanitaire sur la voie publique, ce qui est formellement interdit par les décrets municipaux.
Les ventes du marché du quartier ont terriblement souffert de cette situation, beaucoup d’habitants préfèrent effectuer leurs achats chez les vendeurs ambulants marocains, en raison principalement du manque de places de stationnement et des bas prix pratiqués par les vendeurs marocains.
La police locale mène souvent des contrôles pour combattre cette pratique clandestine et procède régulièrement à la saisie de ces marchandises, mais en vain.
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