L’USFP se donne un délai d’un mois pour négocier un agenda de réformes politiques et une éventuelle modification de la Constitution, pour la création d’une monarchie constitutionnelle au Maroc et si les négociations de l’USFP n’aboutissent, le parti se retirera du gouvernement.
La réunion du bureau politique de l’USFP, a été marquée par l’intervention de plusieurs membres du bureau politique et du premier secrétaire du parti, Abdelouahed Radi, qui estiment que le parti ne doit pas se retirer du gouvernement El Fassi, dans lequel il gère 5 portefeuilles ministériels.
La jeunesse de l’USFP avait présenté en effet une proposition, qui demandait au parti de se retirer du gouvernement et du parlement en même temps, sous menace d’un sit-in et d’une grève de la faim.
L’USFP, (38 sièges au parlement) qui n’est sorti de son mutisme qu’après les manifestations du 20 février, semble vouloir prendre le train en marche, en appelant à des réformes urgentes.
Pour Ali Bouabid, membre du bureau politique de l’USFP, le parti socialiste marocain ne voulait pas être en décalage et que ce serait la pression de la rue qui lui aurait fait changer d’avis, avait-il déclaré à RFI.