
Les députés de l’opposition ont chargé le gouvernement lundi au parlement, lui reprochant notamment d’avoir pris en compte 50 % des Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans les 17,4 millions de touristes arrivés dans le royaume en 2024.
L’Union socialiste des forces populaires (USFP) a réclamé un "agenda pour que des réformes politiques soit fixé". Le parti socialiste, qui ne s’était pas prononcé sur les manifestations de protestation du 20 février jusqu’à présent, aurait finalement décidé de se joindre aux revendications de la jeunesse.
Dans un communiqué, l’USFP estime que "les réformes politiques commencées il y a 15 ans au Maroc sont maintenant consommées" ajoutant que le parti "n’avait appelé ni à boycotter ni à soutenir les manifestations du 20 février".
"Les réformes dont le Maroc a besoin sont de nature institutionnelle, pour donner de la crédibilité à l’action politique à travers le rétablissement de la relation entre les élections et la décision politique" estime également le parti dans ce communiqué.
Ces déclarations interviennent moins d’une semaine après des manifestations organisées dans tout le Royaume dimanche 20 février pour demander des réformes politiques, une meilleure répartition du pouvoir et la dissolution du Parlement.
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