
Drame dans la commune d’Ait Amira. Un jeune homme a donné un coup de couteau mortel à son père après que ce dernier a refusé de lui donner de l’argent pour acheter un paquet de cigarettes.
Reconnu coupable d’un double meurtre, un Marocain de 31 ans, Jilali Jellal, a été condamné, mardi, par la cour d’assises du canton suisse de Neuchâtel à la réclusion à perpétuité.
Les victimes dans cette affaire sont deux jeunes femmes, 25 et 35 ans, également de nationalité marocaine, établies de façon régulière en Suisse et plus précisément à Neuchâtel. Elles ont été tuées à l’arme blanche à la Chaux-de-Fonds (nord-ouest de la Suisse) et l’une d’elles avait une relation avec l’assassin selon les éléments rapportés par l’enquête policière.
Ce double meurtre a fait couler beaucoup d’encre depuis la découverte des cadavres gisant dans le sang dans leur appartement, en mars de l’année dernière. Les cris de leurs bébés de 4 et 8 mois ont réveillé les soupçons de leurs voisins qui ont alerté la police. C’est là qu’a eu lieu la découverte des deux victimes, mais aussi, de leurs bébés souffrant de déshydratation.
La police est parvenue dès le début de son enquête à dessiner l’autoportrait de l’assassin, aidée par des témoignages. L’autoportrait a été diffusé dans la presse de Neuchâtel et un mandat d’arrêt contre ce ressortissant marocain a été lancé en tant que témoin au départ.
L’affaire changera de juridiction, lorsque l’homme recherché a été localisé le mois d’avril 2001 en France en possession d’une fausse carte d’identité française et d’un passeport marocain d’une tierce personne. Selon les présomptions de la police, Jilali Jellal comptait se rendre en Espagne grâce à l’aide de son frère qui lui a facilité apparemment la fuite. Ce qui expliquait nettement la raison pour laquelle il avait aussi un billet de bus pour Malaga daté du 14 avril 2001, le jour de son interpellation, le 13 avril.
A ce moment-là, la Suisse a formellement demandé à la France l’extradition de l’homme recherché. Et quelque mois plus tard, Jilali a été, donc, extradé en détention préventive. Les enquêtes attesteront, par la suite, la culpabilité du présumé assassin. Alors que, le procureur avait requis une sentence de 19 ans de réclusion, le jour du procès, la cour d’assises a fait preuve de moins d’indulgence en prononçant son verdict de prison à vie
Libération
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