Une cinquantaine d’individus ont été arrêtés mercredi au Maroc lors d’une importante opération visant des membres présumés de groupes djihadistes.
Refusant de se plier aux injonctions d’un policier, un homme a trouvé la mort après avoir été blessé par l’agent à Salé.
La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) affirme qu’un élément de la brigade des motards a été contraint de faire usage de son arme de service vendredi lors d’une arrestation à Salé. L’agent a tiré deux balles de sommation avant de tirer une autre balle qui a touché un suspect au niveau de la poitrine.
Blessé, il a été transféré vers l’hôpital Moulay Abdellah pour recevoir les soins nécessaires, mais il est décédé à cause des « complications ».
La DGSN assure qu’une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances exactes du drame et pour déterminer l’identité de cette personne qui ne portait pas de documents d’identité sur elle.
L’utilisation des armes par les policiers marocains est très encadrée. Il y a quelques mois, la DGSN avait été obligée de publier un communiqué dans lequel elle précisait les cas où les policiers avaient la possibilité d’utiliser leur arme de service.
« C’est la loi qui définit les cas d’usage des armes de service mis à la disposition des éléments de la police, dans le cadre de la légitime défense du citoyen et de ses biens ou du policier lui-même » et cet « usage doit réunir des conditions légales notamment l’imminence de l’attaque et la proportionnalité de la défense à l’attaque , notant que « l’appréciation de ces conditions est soumise au pouvoir discrétionnaire de la justice ».
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