La SECEGSA a approuvé ce contrat d’une valeur d’environ 500 000 euros pour acquérir ces sismomètres pouvant être positionnés à une profondeur allant jusqu’à 6 000 mètres. Les études sismotectoniques dans le détroit de Gibraltar devraient durer 6 à 24 mois. La société TEKPAM Ingenieria, basée à Madrid, seule à présenter une offre dans le cadre de cet appel d’offres, a remporté ce marché avec une proposition financière de 486 420 euros, fait savoir Vozpopuli.
Cette étude sismotectonique dans le détroit intervient dix ans après la première, réalisée en 2014 et qui avait détecté le risque de tremblements de terre supérieurs à 4. Le gouvernement espagnol a décidé de réaliser cette étude après la signature d’un protocole d’accord entre l’United States Geological Survey (USGS) et la SECEGSA le 3 novembre 2023 en vue de la finalisation du Plan de recherche technique et scientifique en cours depuis 1989.
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Parallèlement, l’Exécutif espagnol a confié à l’entreprise publique Ineco l’actualisation de l’avant-projet du tunnel, réalisé en 2007 par l’Espagnol Typsa, le Marocain Ingema, le Suisse Lombardi et l’Italien Geodata. Le document devrait être livré d’ici mi-2026 et renseignerait entre autres sur le coût du projet, estimé entre 5 et 10 milliards d’euros.
Long de 38,5 kilomètres dont 27,7 kilomètres sous-marins, le tunnel sous le détroit devrait relier Punta Paloma, près de Tarifa, à Tanger au Maroc. Selon la SECEGSA, il « favorisera le développement des réseaux de transport entre l’Espagne et le Maroc et créera un espace de coopération sans précédent entre l’Union européenne et le Maghreb ».