La mission de contrôle, chargée par le Conseil d’enquêter sur l’affaire, avait relevé un certain nombre de vices de procédure, dont la gravité a entraîné l’audition des trois mis en cause. Ces derniers auraient bénéficié chacun des lots au sein de l’amicale « Atlantic Beach » dont le principal accusé est président, rapporte Akhbarona.
L’affaire a éclaté en décembre lorsque le prévenu avait été remis en liberté provisoire après s’être acquitté d’une caution de 100 000 dirhams. L’individu avait été placé sous contrôle judiciaire avec retrait du passeport et interdiction de quitter le territoire national.
La décision avait provoqué la colère de plusieurs dizaines d’adhérents de l’amicale, victimes d’escroquerie. Près de 250 millions de dirhams ont été extorqués aux victimes, qui avaient mis toutes leurs économies pour disposer d’un immobilier au Maroc.