Lancé en 2015, le statut auto-entrepreneurs semble ne plus être une solution à l’informel et au chômage. Le bilan en est la parfaite illustration.
Quelque 7000 travailleurs marocains menacent, depuis Rabat, de bloquer les points de passage à Sebta et Melilla, afin d’obliger les autorités marocaines à défendre leurs intérêts bafoués par leurs employeurs espagnols.
Les travailleurs mécontents, soutenus par l’Union Marocaine du Travail (UMT), ont tenu une conférence de presse mercredi, lors de laquelle ils ont expliqué leur combat et leurs difficiles conditions de travail, aux responsables et aux médias marocains.
Leurs revendications concernent principalement le retour du permis de travail de 5 ans à Melilla, au lieu de ceux d’un an octroyés à ce jour par les autorités espagnoles. Les travailleurs demandent aussi à ce que le nom du titulaire du permis soit mentionné à la place de celui de l’employeur ou de l’entreprise, comme cela se fait actuellement.
Les travailleurs prétendent également aux allocations de perte d’emploi et à la couverture médicale, demandent à ce que les procédures d’accès à l’enclave leur soient facilitées et à ce que les frais de renouvellement du permis de travail - actuellement 600 euros - soient revus à la baisse.
Mohamed Boujida, secrétaire général de la section régionale de l’UMT, a affirmé que les autorités espagnoles de Sebta et Melilla, avaient un comportement discriminatoire à l’égard des travailleurs marocains et a appelé le gouvernement à intervenir auprès de l’Espagne afin de préserver les droits de ses citoyens.
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