
Le Maroc se prépare à lancer un appel d’offres pour une nouvelle usine de dessalement d’eau de mer à Nador, d’une capacité de 250 millions de mètres cubes par an, a annoncé Nizar Baraka, ministre de l’Eau et de l’Équipement.
Un projet qui pourrait révolutionner le monde des énergies renouvelables a été lancé ce lundi à Paris par un groupe composé d’une douzaine d’industriels européens. Transgreen ambitionne la création d’un réseau sous la Méditerranée qui permettrait l’acheminement de l’énergie solaire produite au sud vers les pays du nord.
Transgreen entre dans le contexte du Plan solaire méditerranéen, dont l’objectif est de développer à l’horizon 2020 d’importantes plateformes de production d’électricité renouvelable provenant à hauteur de 20 gigawatts, dont 5 gigawatts seraient destinés à l’exportation vers l’Europe, de l’énergie solaire.
A terme, ces autoroutes énergétiques indispensables à l’Europe offriraient la possibilité aux Européens de racheter de l’électricité à des tarifs concurrentiels tout en participant à la réussite financière des projets d’énergie renouvelable au Maghreb particulièrement.
Transgreen, dont le coût est estimé à 8 milliards d’euros, vient compléter l’initiative allemande Desertec, qui vise le développement d’ici 40 ans de gigantesques parcs éoliens et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient et qui pourraient produire à terme environ 15% de la consommation d’électricité de l’Europe.
Ce partenariat nord-sud est des plus ambitieux et le Maroc paraît le pays qui lui accorde le plus d’importance, preuve en est le parc éolien d’un coût de 250 millions d’euros inauguré dernièrement par le Roi Mohammed VI à Melloussa au nord de Tanger et considéré comme étant le plus grand d’Afrique.
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