Le ticket du tramway de Casablanca coûtera 10 Dh

22 août 2010 - 13h03 - Economie - Ecrit par : J.L

Annoncé pour le 12 décembre 2012, les maîtres d’œuvres du projet spéculent déjà sur la rentabilité du tramway de Casablanca, estimant à plus de 2,5 millions de dirhams la rentabilité du tramway si celui-ci transporte 250.000 passagers par jour.

Le maire de la ville, Mohamed Sajid aurait ainsi fixé le ticket à 10 dirhams, prix contesté par le conseil de la ville à 16 mois du lancement du premier voyage du tramway.

La ville qui est devenu un véritable chantier à ciel ouvert, étouffe et la circulation est bloquée à longueur de journée dans le grand Casablanca où la colère des casablancais bat son plein.

Casa Transport qui vient d’annoncer que 62% des travaux de déviation des réseaux concernant la trentaine de kilomètres reliant Sidi Moumen à Hay Mohammadi, sont déjà réalisés, ne calme pas les ardeurs. Les observateurs quant à eux, préconisent qu’il est quasiment impossible de lancer le Tramway de Casablanca à la date prévue.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Casablanca - Mohamed Sajid - Transports - Tramway - Transport en commun

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : Les VTC, un nouveau cauchemar pour les taxis ?

Les applications de VTC (Voiture de Transport avec Chauffeur) comme InDrive ou Yassir gagnent en popularité au Maroc, mais leur statut juridique reste flou. Des voix s’élèvent au sein de l’opposition parlementaire et de la société civile pour réclamer...

Location de voitures au Maroc : Nouvelles règles plus sévères

Depuis ce lundi 15 avril, les agences de location de voitures au Maroc ont l’obligation de se conformer à un nouveau cahier des charges relatif aux conditions d’investissement dans le secteur.

Taxis contre Indrive : quand la rue marocaine devient un ring

La Coordination nationale et le Bureau régional de l’Organisation nationale pour les droits humains et la défense des libertés au Maroc appellent les autorités responsables du secteur des transports à trouver des solutions efficaces pour résoudre le...

Bus électriques : Pari raté du Maroc ?

Alors que la mise en place d’un écosystème de production locale de bus électriques présente de nombreux avantages dont profitent certains pays, le Maroc est encore à la traîne.

Du nouveau pour le TGV Agadir-Marrakech

L’Office national des chemins de fer (ONCF) a confié au bureau d’études LPEE les travaux de reconnaissance géologique, hydrogéologique et géotechnique nécessaires aux études d’avant-projet sommaire (APS) de la liaison ferroviaire grande vitesse...

Le Maroc va acquérir de nouveaux trains

Le Maroc s’apprête à lancer un appel d’offres international pour l’acquisition de trains et le développement d’un réseau ferroviaire local, attirant l’intérêt de géants du secteur tels, notamment français et espagnols. C’est ce qu’a révélé Mohamed...

De nouveaux avions pour Royal Air Maroc

Royal Air Maroc (RAM) a officiellement lancé un appel d’offres pour l’acquisition de 200 nouveaux avions. Cet investissement colossal vise à quadrupler la flotte de RAM d’ici une décennie, en vue de propulser la compagnie marocaine vers de nouvelles...

Le Maroc et Israël consolident leur coopération dans le secteur des transports et de la Logistique

Une délégation marocaine composée d’acteurs clés du secteur des transports et de la logistique a effectué une visite de travail de trois jours à Tel-Aviv, et ce pour consolider la coopération entre le Maroc et Israël dans le secteur de la logistique.

Maroc : 32 villes dotées de 3 500 bus flambant neufs

Le Maroc va mobiliser 10 milliards de dirhams pour l’acquisition d’une flotte de 3 500 bus de transport urbain au profit de 32 villes sur la période 2024-2029, a annoncé lundi Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur.

Ports marocains : Une manne inattendue grâce aux attaques en mer Rouge ?

Alors que les attaques des rebelles houthis perturbent sérieusement le trafic maritime mondial, le Maroc dont les ports sont choisis par les industriels européens tire profit de la crise sécuritaire en mer rouge.