Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.
Pas facile de faire un trait sur son passé. Un trafiquant de drogue condamné à mort pour divers délits et crimes au Maroc, continuait à gérer son réseau depuis la prison où il est incarcéré.
Condamné dans le passé pour trafic international de drogue, homicide volontaire avec préméditation et guet-apens, enlèvement, séquestration et torture, Najib Zaimi continuait à exercer son activité criminelle depuis la prison, indique un communiqué du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ).
Une équipe du FBI marocain a procédé à « la découverte et la saisie d’une quantité importante d’essence (1830 litres), de quatre voitures portant de fausses plaques d’immatriculation, de fausses plaques étrangères en métal et une ancre de marine », ajoute le communiqué précisant que cette perquisition prouve que « le dénommé Zaimi continue à diriger son réseau criminel spécialisé dans le trafic de drogue, et s’apprêtait à effectuer une opération depuis sa ferme ».
Le trafiquant a été arrêté en 2010 puis condamné deux ans plus tard à la peine capitale par la Cour d’appel de Casablanca. Le démantèlement de ce réseau a permis l’arrestation de 38 personnes, dont Mohamed Jelmat, ancien commissaire de police et chef de sûreté de Nador, condamné lui à trois ans de prison ferme.
Plusieurs membres de sa famille ont également été condamnés dans cette affaire. Son père purge actuellement une peine de 20 ans de prison, sa soeur a pris 4 ans de prison, alors que son cousin 5 a été condamné à 5 ans.
Ces articles devraient vous intéresser :