Un mariage célébré au Maroc a connu un dénouement inattendu et triste. Le marié a prononcé le divorce le soir même des noces, suite au refus de sa jeune épouse de revêtir la traditionnelle tenue amazighe.
Cinquante ans après avoir quitté Tinghir, les juifs berbères pleurent encore leur terre natale. Le réalisateur marocain Kamal Hachkar part à leur rencontre jusqu’en Israël, où il s’est retrouvé face à des hommes et des femmes parlant couramment le berbère et l’arabe, et dont l’esprit n’a jamais quitté Tinghir.
Le réalisateur retrace leur histoire en réveillant des souvenirs refoulés. Il découvre comment deux communautés partageaient leur quotidien, jusqu’à ce que les sionistes viennent recenser les juifs du Maroc, puis reviennent les chercher pour les emmener en Israël dès la fin des années 1950.
Les musulmans en parlent encore aujourd’hui avec émotion, choqués de voir partir les juifs en sachant qu’ils ne feraient plus partie de leur univers.
Les juifs eux expliquent avoir été arrachés à leur terre natale et emmenés dans un pays qui n’était pas le leur. Un père de famille installé en Israël reconnaît tristement ne plus avoir d’identité. Sa mère elle, se considère marocaine et "100% berbère". Sa voix triste s’élève alors pour chanter une poésie en tamazight : "Ramenez-moi dans mon pays".
La majorité des juifs questionnés par Kamal Hachkar en Israël se considèrent toujours Marocains. Leur terre natale, ils ne l’ont jamais oubliée. Mais pourront-il retourner y vivre un jour ?
D’après un câble américain diffusé par Wikileaks en 2011, plus de 900.000 israéliens sont d’origine marocaine.
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