Les revenus issus du tournage de films étrangers au Maroc ont connu une forte augmentation.
Le mouton et la baleine est l’intitulé de la pièce de théâtre présentée par la compagnie "Faux Magnifico".
Cette présentation, dont le texte est écrit par Ahmed Ghazali et mise en scène par Toni Cafiero, traite du drame de l’immigration clandestine et vient sensibiliser le public sur les causes diverses et les conséquences néfastes de ce fléau qui continue à faire la une des médias de tous bords.
Dans le cadre d’une scénographie sous forme d’un cargo russe, l’équipage dirigé par un commandant de bord plus ou moins burlesque, l’ensemble est un groupe de comédiens- chorégraphes, vont durant les deux heures de la représentation transmettre des messages, soulever autant de problématiques et interpeller pour changer l’indifférence des hommes en émotion et réflexion.
"Le mouton et la baleine" est un texte habilement écrit de manière tragi-comique. Un amalgame de jeux de mots, de lapsus et de clichés qui rendent parfaitement perceptible les préjugés identitaires sur la condition humaine et sociétale.
En somme et selon les métaphores articulées, "Le mouton" serait donc ce pays sous développé, ce pays du Sud si informel face à un pays du Nord qui l’écrase de son poids. Il est telle cette baleine un animal si impressionnant mais indifférent à la fois.
Le clandestin est devenu par la force des évènements répétitifs un cliché : Il est ce rébus dont on ne veut pas. Il est noir. Il est nègre même s’il est réellement blanc. Il est un cadavre jeté à la mer. Et, lorsqu’il devient un cadavre jeté dans les eaux d’une mer salie en raison de nombreux corps au fond de l’océan, la baleine après réflexion s’en détourne. Quant aux requins racistes, ils refusent de les engloutir et vont à la recherche d’une meilleure nourriture.
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