Tensions Maroc-Algérie : réaction de Saâdeddine El Othmani

25 août 2021 - 12h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Le chef du gouvernement, Saâdeddine El Othmani dit « regretter profondément » la décision de l’Algérie de rompre ses relations avec le Maroc. Toutefois, il affiche un certain optimisme concernant un retour à la normale des relations entre les deux pays.

Le « Maroc privilégie les intérêts supérieurs des peuples du Maghreb en général et des peuples marocain et algérien en particulier », a-t-il déclaré à Maghrebvoices, un média du gouvernement des États-Unis. Face à la situation actuelle, El Othmani se veut optimiste. « Un retour à la normale des relations entre les deux pays voisins, le Maroc et l’Algérie ; c’est une évidence », a-t-il souligné, ajoutant que le Maroc « doit s’accrocher constamment à l’espoir de voir un Maghreb unifié ».

À lire : Algérie : les raisons de la rupture des relations avec le Maroc

Reste à savoir si le temps donnera raison au chef du gouvernement. Il avait affiché le même optimisme après que l’ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika a été chassé du pouvoir. « Avec la nouvelle équipe dirigeante en Algérie, au moins nous espérons trouver avec elle des solutions et qu’elle n’adoptera pas le même comportement hostile vis-à-vis du Maroc […] Les anciens dirigeants étaient très hostiles à l’égard du Maroc. […] les relations ne seront pas pires qu’avant la chute du pouvoir du président Abdelaziz Bouteflika », s’était-il persuadé. Mais cet optimisme a été douché par le président actuel, Abdelmadjid Tebboune.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Algérie - Diplomatie - Saâdeddine El Othmani

Aller plus loin

L’ambassadeur du Maroc refuse de rencontrer Lamamra après la décision algérienne

Ramtane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères a convoqué Mohamed Ait Ouali, ambassadeur du Maroc à Alger suite à la décision de l’Algérie de rompre ses relations...

Réaction du Conseil constitutionnel algérien suite à la rupture avec le Maroc

Le Conseil constitutionnel algérien a réagi à la décision d’Alger de rompre ses relations diplomatiques avec Rabat. La haute institution salue une décision « judicieuse et sage ».

Crise Algérie/Maroc : Israël récuse les accusations d’Alger

Les déclarations du ministre israélien des Affaires étrangères lors de sa visite historique à Rabat constituent l’un des griefs pour lesquels l’Algérie dit avoir rompu ses...

La France appelle le Maroc et l’Algérie au dialogue

La décision de l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc continue de susciter des réactions. Après la Ligue arabe, c’est au tour de la France d’appeler les...

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : pressions pour rompre les relations avec Israël

Alors que Israël intensifie sa riposte contre le mouvement palestinien du Hamas, de nombreux Marocains multiplient les appels à rompre les relations diplomatiques entre le Maroc et l’État hébreu. Au Maroc, de nouvelles manifestations ont été organisées...

La France adopte la carte du Maroc intégrant le Sahara

Après avoir changé sa position sur la question du Sahara, la France a adopté la carte complète du Maroc et de ses provinces du Sud. C’est du moins ce que semble montrer la télévision française.

Le plan de Staffan de Mistura sur le Sahara suscite la colère du Maroc

La proposition de partition du Sahara formulée par l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, lors d’un exposé devant le Conseil de sécurité n’est pas du goût de Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la...

Maroc : un ancien diplomate accusé de prostitution de mineures risque gros

L’association Matkich Waldi (Touche pas à mon enfant) demande à la justice de condamner à des « peines maximales » un ancien ambassadeur marocain, poursuivi pour prostitution de mineures.

Mohammed VI et le pari gagnant de l’ouverture en Afrique

Le Maroc a connu une croissance économique assez soutenue depuis 2000, après l’accession au trône du roi Mohammed VI. Le royaume prend des mesures pour attirer les investissements étrangers et devenir une grande puissance régionale.