En décidant de suspendre Ahmed Chada de ses fonctions, le ministère de l’Intérieur n’entend pas s’arrêter là. L’autorité de tutelle a transféré le dossier devant le tribunal administratif de Rabat qui se penchera là-dessus dès semaine prochaine en vue d’un verdict qui ne devrait guère surprendre.
En effet, selon Le360, il est reproché au président de la commune de Béni-Méllal, des cas de mauvaise gestion, malversations, irrégularités dans l’octroi des marchés publics et autres fraudes.
Mieux, d’après plusieurs commissions de l’Intérieur ayant effectué des contrôles dans plusieurs affaires, il est apparu que des flous subsistent quant à l’enrichissement rapide d’Ahmed Chada en quelques années. C’est ainsi que des rapports accablants ont été rédigés contre le président de la commune de Béni-Méllal qui par ailleurs, assure également la présidence de la commission de l’Intérieur à la Chambre des Conseillers.
La même source indique que les violations commises par Ahmed Chada, relevant de l’article 64 de la loi organique relative aux communes, lui avaient été déjà notifiées par une correspondance de l’Inspection Générale.
A la suite du cas Ahmed Chada, plusieurs autres présidents de communes et de régions seront inquiétés dans les jours à venir, pour "fraudes et de corruption", affirme le même média.