Le Maroc est passé de « pays gay-friendly » à destination touristique moins sûre pour les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Il y existe toutefois une sorte de tolérance.
Trois femmes se sont suicidées en moins de 24 heures, dont deux habitant le même quartier dans la ville de Souk Larbâa, environ 100km au nord de Rabat, la semaine dernière. Cette vague de suicides jugée suspecte a poussé le parquet général auprès du tribunal de première instance de la ville à ouvrir une enquête.
Le premier cas de suicide enregistré à Souk Larbaâ, concerne une femme âgée de 38 ans. Elle a mis fin à ses jours en avalant du poison, après avoir été violée pendant plusieurs mois par un individu connu des services de police.
Le quartier Hay Salam sera moins de 24 heures plus tard le théâtre d’un deuxième suicide. Une jeune femme s’est pendue au moyen d’une corde dans son domicile familial. Ce suicide n’a pas encore été élucidé.
La troisième victime, une jeune femme également, a mis fin à ses jours en ingurgitant une grosse quantité d’insecticides. Les autorités de Souk Larbaâ enquêtent toujours sur ces drames.
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