Le défenseur marocain Yunis Abdelhamid a montré de belles choses comme un geste technique spectaculaire lors du match entre Reims et Nantes, largement dominé par son club (3-0).
Au Maroc, le sport semble se mettre à l’heure du business. Moncef Belkhayat, le ministre de la Jeunesse et des Sports, affirme vouloir révolutionner le management sportif dans le pays afin de faire de ce secteur une filière économique à part entière.
Le modèle économique des stades "nouvelle génération" vient confirmer cette tendance.
"La gratuité des services sportifs n’est plus viable", l’activité sportive devrait s’inscrire dans une vision plus "business" a affirmé Moncef Belkhayat lors des "Sports Management Days" qui ont eu lieu à Casablanca mardi et mercredi derniers.
En exemple, le ministre cite le match d’inauguration du stade de Marrakech qui a accueilli 50.000 spectateurs et rapporté 10 millions de dirhams. Ces recettes comprennent le sponsoring, la billetterie et la publicité.
Les centres socio-sportifs de proximité payants pour les adhérents, créés par le département de la Jeunesse et des Sports, sont aussi une parfaite illustration de cette politique. Les 400 centres ouverts "ont généré en tout et pour tout un business de 800 millions de dirhams" grâce aux infrastructures mise en place.
Le sport marocain ne deviendra pas élitiste pour autant assure Belkhayat. Il s’agit plutôt d’opérer "une segmentation de la cible en permettant à celui qui paiera le plus de disposer d’un service plus avantageux" ...
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