« Je suis allée chez lui dimanche, et après mon départ, son voisin l’a vu partir de chez lui », avait expliqué sa fille lundi, alors que les recherches battaient leur plein. Elle précisait qu’après être sorti, son père « est allé à un petit magasin, où il a acheté un paquet de cigarettes. Il ne s’est pas dirigé vers l’arrêt de bus, comme il en avait l’habitude ». L’inquiétude était vive car M. El Azaoui, qui ne parle qu’arabe, souffre de problèmes de santé et « marche aussi à l’aide d’une canne », selon sa fille. Il présentait également une dépigmentation cutanée aux mains et au cou, et portait, au moment de sa disparition, une chemise à carreaux, un pantalon en velours bleu, un bonnet noir et des chaussures foncées.
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La famille avait immédiatement alerté les forces de l’ordre. « La police a été prévenue […] Nous avons été entendus par la police ce dimanche », confirmait sa fille lundi. Parallèlement aux démarches officielles, les proches s’étaient mobilisés sans relâche. « Nous l’avons recherché toute la nuit [de dimanche à lundi] sur Farciennes, Châtelineau, Gilly… et même Charleroi. Nous avons retracé son chemin habituel, mais nous ne l’avons pas retrouvé ! » relatait-elle. Un avis de recherche officiel avait été diffusé par la police à la demande du parquet de Charleroi.
Dès lundi, d’importants moyens de recherche étaient visibles. « Un hélicoptère a été mobilisé, des chiens pisteurs », indiquait le beau-fils de M. El Azaoui, ajoutant que les images de vidéosurveillance devaient être analysées. Ces efforts ont finalement abouti mardi, lorsque l’octogénaire a été localisé par un agent de la brigade canine et son chien. Il se trouvait dans des branchages, à proximité d’un bâtiment désaffecté, non loin de son domicile.
Conscient lors de sa découverte, après plus de 36 heures passées à l’extérieur, El Miloud El Azaoui a été transporté vers un établissement hospitalier pour y recevoir des soins et passer des examens de contrôle.