Avant de décrocher ce prix lors de la 46ᵉ cérémonie des Césars organisée à l’Olympia, par l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma, « Qu’importe si les bêtes meurent » a participé à plusieurs autres compétitions. Il s’agit du Festival International du Film de Court métrage de Clermont-Ferrand (février 2020), du Festival National du Film de Tanger (février-mars 2020), du Festival International du Court Métrage de Sao Paolo (août 2020) et du Festival International du Film Francophone de Namur (octobre 2020). Il a également obtenu le Grand Prix du jury lors de la compétition internationale du festival de Sundance, aux États-Unis (janvier-février 2020).
Nominé par l’Académie des Oscars, ce film, sorti en 2019 va également concourir à l’Oscar du meilleur court métrage 2021 en avril prochain. Il raconte en langue Amazigh l’histoire d’Abdellah, un jeune berger et son père, qui assistent impuissants à la mort de leurs bêtes dans les hautes montagnes de l’Atlas. Avec son mulet, Abdellah doit s’approvisionner en nourriture dans un village commerçant à plus d’un jour de marche. À son arrivée, il découvre que celui-ci est déserté à cause d’un curieux événement qui a bouleversé tous les croyants.