Le Maroc va bientôt doter son armée de l’air de cinq hélicoptères H135 qui remplaceront l’AB206 pour la formation des pilotes dans les missions de transport, de recherche et de sauvetage.
Le Maroc espionnerait les téléphones intelligents (smartphones) de certains de ses ressortissants si l’on en croit un rapport américain publié ce mois-ci par le magazine spécialisé en nouvelles technologies "Wired". L’enquête menée par "Citizen Lab" de Toronto et Kaspersky, société de logiciels anti-virus révèle que le Royaume et l’Arabie Saoudite, figurent parmi les pays qui ont acquis ce logiciel espion.
Le système capable de casser la sécurité de n’importe quel flux sur internet, peut aussi déverrouiller les chiffrements des emails, et "surveiller simultanément des centaines de milliers d’ordinateurs dans un même pays, rapportait déjà Reporters Sans Frontières (RSF) en mars 2013.
Ces chevaux de Troie peuvent infecter n’importe quel système d’exploitation existant, que ce soit Windows, Mac, Linux, iOS, Android, Symbian et Blackberry, précisait la même source. Le rapport du magazine spécialisé "Wired" confirme ce constat.
Le logiciel de surveillance acquis par plusieurs gouvernements auprès de l’entreprise italienne "Hacking Team", a été utilisé pour espionner les téléphones mobiles des militants des droits de l’homme, de journalistes et de politiciens, selon la même source. Au Maroc, ce logiciel espion aurait notamment servi à surveiller les membres du mouvement "Mamfakinch" en 2011, lors de l’éclatement des mouvements de révoltes dans le monde arabe, ajoute le magazine britannique.
Morgan Marquis-Boire, spécialisé notamment dans les enquêtes et l’analyse de malwares, chercheur en sécurité et conseiller technique du Citizen Lab, affirme que le risque d’abus des technologies de surveillance est présent dans certains pays, où l’on traque les activistes.
"Mais la politique commerciale de "Hacking Team" fait que "ce programme est vendu uniquement à des gouvernements, ou aux services de renseignement des pays ne figurant pas sur les listes noires des Etats-Unis et des organisations internationales comme l’OTAN", explique Morgan Marquis-Boire.
"Plusieurs techniques sont utilisées pour infecter les appareils mobiles, il s’agit notamment de faux liens diffusés à travers les réseaux sociaux. Quand un smartphone est infecté par exemple, il peut envoyer toutes les informations qu’il rencontre à travers le réseau sans fil Wifi. Ce procédé peut aller beaucoup plus loin, puisqu’il peut lui même activer le microphone ou le GPS à distance ou, pire encore, prendre des photos.
La contamination par ce nouveau type de virus est d’une simplicité déconcertante. Il suffit parfois de cliquer sur un lien ou une pièce jointe reçus par mail sur son smartphone ou son ordinateur pour que ce dernier s’installe et commence sa mission d’espionnage. Et il a déjà fait beaucoup de dégâts. Des traces de ce virus ont été trouvées dans des applications populaires comme Viber, WhatsApp ou encore Skype.
Le site spécialisé rappelle qu’il est peut être assez facile d’être touché par ce virus, mais de simples précautions sont à connaître pour éviter toute contamination. Pour faire simple, évitez de mettre votre téléphone entre les mains d’une personne que vous ne connaissez pas. De même quand une personne suspecte demande à avoir accès à votre ordinateur ou téléphone, refusez, car il pourrait manipuler directement votre appareil, le rendant ainsi vulnérable. Un utilisateur prudent qui met régulièrement à jour son appareil, n’aurait rien à craindre.
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