À l’occasion de la Fête de la Jeunesse, le Roi Mohammed VI a reçu les chaleureuses félicitations d’Emmanuel Macron.
SM le Roi Mohammed VI a souligné que le projet de code de la famille "ne devrait pas être considéré comme une loi édictée à l’intention exclusive de la femme, mais plutôt comme un dispositif destiné à toute la famille" et qui "obéit au souci, à la fois, de lever l’iniquité qui pèse sur les femmes, de protéger les droits des enfants, et de préserver la dignité de l’homme"
Dans un discours prononcé, vendredi au siège du parlement, à l’occasion de l’ouverture de la deuxième année législative de la 7e législature, SM le Roi a insisté sur la nécessité de "s’inspirer des desseins de l’Islam tolérant qui honore l’Homme et prône la justice, l’égalité et la cohabitation harmonieuse, et de s’appuyer sur l’homogénéité du rite malékite, ainsi que sur l’Ijtihad qui fait de l’Islam une religion adaptée à tous les lieux et à toutes les époques". Le Souverain a annoncé à cet égard que le Parlement sera saisi, pour la première fois, du projet de Code de la Famille, "eu égard aux obligations civiles qu’il comporte, étant entendu que ses dispositions à caractère religieux relèvent du ressort exclusif d’Amir Al Mouminine". SM le Roi a exhorté les députés à "être à la hauteur de cette responsabilité historique, tant par le respect de la sacralité des dispositions du projet qui s’inspirent des desseins de notre religion généreuse et tolérante, qu’à l’occasion de l’adoption d’autres dispositions". Celles-ci, a ajouté le Souverain "ne doivent pas être perçues comme des textes parfaits, ni appréhendées avec fanatisme" mais "Il s’agit plutôt de les aborder avec réalisme et perspicacité, dès lors qu’elles sont issues d’un effort d’Ijtihad valable pour le Maroc d’aujourd’hui, ouvert au progrès que Nous poursuivons avec sagesse, de manière progressive, mais résolue". SM le Roi a, dans ce même ordre d’idées, salué les efforts déployés par le Président et les membres de la commission consultative chargée de soumettre à la haute appréciation du Souverain une réforme de la Moudawana, considérant que même "si les avis étaient quelques fois éloignés sur certaines questions", les divergences entre ouléma "sont plutôt porteuses
map et l’economiste
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