Directement touchés par les décisions du ministère relatives au habous de famille affilié au titre foncier numéro 13990/c à Sidi Rahal Chatai, relevant de la préfecture de Berrechid, ces MRE ont décidé de s’en remettre aux représentations diplomatiques pour, espèrent-ils, obtenir la levée des restrictions des droits d’usufruit et d’usage sur leurs biens fonciers dans cette localité.
Dans une lettre dont Hespress a eu copie et adressée aux institutions diplomatiques marocaines en France, Belgique, Italie, Espagne, Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis, Qatar, États-Unis, Pays-Bas, Allemagne et Royaume-Uni, les plaignants affirment avoir acquis plusieurs parcelles d’une superficie totale de 491 hectares, du titre foncier numéro 13990/c, situé au centre de Sidi Rahal Chatai.
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Selon les MRE, tous les droits réels sur ce bien immobilier faisant partie du Habous de famille reviennent aux descendants ou aux cessionnaires. À les en croire, en dehors de la tutelle, de la surveillance et de la gestion, le ministère des Habous n’a aucun droit de propriété sur ce terrain. C’est pourquoi ils dénoncent ces décisions du ministère qu’ils qualifient de « douteuses et injustes ».
Les plaignants demandent l’aide du ministère des Affaires étrangères pour mettre fin à cette injustice. Les MRE se réservent le droit d’organiser des manifestations de protestation et de saisir les tribunaux internationaux pour obtenir gain de cause. « Nous voulons simplement nos droits, ni plus ni moins », ont-ils indiqué.