Dans le secteur du sport en plein essor au Maroc, l’informel gagne du terrain. Les professionnels, mécontents, tirent la sonnette d’alarme.
C’est une décision qui pourrait faire très mal à des centaines de familles qui vivent de la contrebande. Les autorités de Sebta s’apprêtent à limiter drastiquement le nombre de voitures.
Un quota vient d’être décidé par les autorités locales concernant les voitures marocaines autorisées à traverser le passage frontalier. D’après le journal Assabah, qui cite le porte-parole du gouvernement autonome de Sebta, 800 à 1000 voitures pourront accéder quotidiennement à la ville, contre environ 1 500 auparavant, entraînant la mise au « chômage technique » de plusieurs centaines de personnes.
Si cette décision est prise aujourd’hui du côté espagnol, c’est pour tenter de fluidifier le trafic à la frontière, précise le journal qui indique qu’il faut parfois plusieurs heures d’attente au poste-frontière pour pouvoir passer.
De plus, toujours d’après le journal, Sebta envisage d’imposer le visa aux habitants de Tétouan et de sa région. Ces derniers avaient jusqu’à maintenant un accès libre à Sebta sur simple présentation du passeport et bien sûr d’une adresse valide.
En 2016, l’idée d’un visa avait déjà été évoquée par les autorités locales. « La capacité d’absorption de Sebta n’est pas infinie et nous sommes en train de parler d’un million de personnes de l’autre côté de la frontière qui peuvent accéder ici sans visa, un volume de trafic qui ne pourrait être géré sans de meilleures infrastructures. », avait déclaré le délégué du gouvernement de Ceuta, Nicolás Fernández Cucurull.
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