Comment la France et l’Espagne se sont partagées le Maroc
La France et l’Espagne ont profité d’un moment de faiblesse du Maroc, alors dirigé par Moulay Abdelaziz, successeur de Moulay Hassan mort en 1894, pour établir leur domination...
"La présence de l’Espagne dans les villes marocaines de Sebta et Melilla n’est pas légale", a répondu mardi Ashley Fox, eurodéputé britannique du Parti conservateur, au chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, qui revendiquait devant le Parlement européen la Souveraineté de l’Espagne sur Gibraltar.
Ashley Fox appelle l’Espagne à résoudre d’abord ses différends avec le Maroc concernant ses territoires d’outre-mer, en l’occurrence Sebta et Melilla, avant de demander à la Grande Bretagne d’abandonner le territoire de Gibraltar.
"Peut-être que l’Espagne devrait s’inquiéter à propos de la légitimité de sa présence dans ses colonies situées en Afrique du nord, au lieu de s’attaquer à Gibraltar et au Royaume-Uni...", renchérit l’eurodéputé britannique. Rajoy brandit lui le fait que le rocher de Gibraltar est encore inscrit sur la liste officielle de l’ONU des territoires à décoloniser.
98,48% des habitants du rocher anglais souhaitent rester sous souveraineté britannique et préserver leurs avantages fiscaux, selon un référendum organisé en 2002 à Gibraltar.
Le conflit entre l’Espagne et le Royaume-Uni autour de cette question a risqué de dégénérer pendant l’été, au point que plusieurs médias britanniques parlaient d’un possible conflit armé entre les deux pays.
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