
Dans le secteur du sport en plein essor au Maroc, l’informel gagne du terrain. Les professionnels, mécontents, tirent la sonnette d’alarme.
Le poste-frontalier de la ville de Sebta ouvre à nouveau ses portes à la contrebande. Fermé il y a plus d’un mois pour raison de travaux et de restructuration de la voie du côté espagnol, les activités semblent reprendre après une concertation entre les autorités marocaines et espagnoles. Néanmoins, seuls les piétons sont autorisés.
Les milliers de professionnels de la contrebande peuvent se frotter les mains. Les activités ont repris cette semaine avec l’ouverture de la frontière. La nouvelle est accueillie de façon mitigée puisque les échanges « transfrontaliers » demeurent interdits aux véhicules, sur décision des autorités de la ville de Sebta.
En effet, le poste frontalier, pour des travaux de restructuration, avait été fermé pour éviter la perturbation orchestrée par la contrebande, surtout venant des véhicules dont le nombre par jour avoisine 1000.
À la fin des travaux, ce point de passage sera équipé d’appareils ultra-modernes pour le contrôle systématique des entrées et des sorties à travers un système d’empreintes digitales et de reconnaissance faciale, l’objectif étant de détecter les immigrés illégaux et les personnes recherchées, et de différencier les professionnels de la contrebande des voyageurs ordinaires.
Selon Le360, déjà, au cours de cette première semaine, le nombre des personnes qui ont transité par ce point de passage de la ville de Sebta a connu une forte augmentation. En moyenne, plus de 5.000 hommes et femmes ont été enregistrés contre 2.000 personnes pendant les périodes d’activité normale.
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