Le Maroc est passé de « pays gay-friendly » à destination touristique moins sûre pour les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres. Il y existe toutefois une sorte de tolérance.
Image d’illustration
Des photos mettant en scène sur internet l’un des responsables de la prison locale d’Aït Melloul, région d’Agadir, dans des postures sexuelles avec un ancien détenu tunisien, soulèvent un tollé d’indignation au Maroc.
Le Tunisien, ancien pensionnaire de la prison d’Aït Melloul, aurait eu des relations sexuelles avec un fonctionnaire dans l’une des cellules du centre pénitencier, en échange de services qu’il aurait ainsi payés en nature, rapporte le quotidien Assabah.
Les photos à caractère pornographique ont été diffusées sur plusieurs réseaux sociaux, notamment Facebook, par le ressortissant tunisien libéré récemment. L’homme qui est déjà retourné en Tunisie a même publié des "selfies" dans lesquels il pose dans l’uniforme officiel des gardiens de prison, poursuit le journal.
En partant, le ressortissant tunisien avait gardé le téléphone portable que lui avait offert son partenaire sexuel. L’appareil avait servi notamment à prendre les photos compromettantes, arrivées jusqu’à la Direction générale de l’administration pénitentiaire, dirigée par Mohamed Salah Tamek. Ce scandale révèle la triste réalité des prisons marocaines.
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