Sahara : le Salvador tourne le dos au Polisario
Il avait promis, il y a quelques jours, de réévaluer ses relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Depuis hier, cela est chose faite. Le...
Jeudi dernier, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, Nayib Bukele, nouveau président du Salvador, a fait part de son intention d’évaluer ses relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
La raison invoquée par le nouvel homme fort du Salvador est toute simple. Nayib Bukale évoque l’élaboration d’une "nouvelle politique étrangère" que son pays entend mener désormais.
Le gouvernement de Nayib Bukele, au pouvoir depuis le 1er juin, a d’ailleurs annoncé son intention "d’informer la communauté internationale de sa décision à cet égard, une fois les évaluations terminées".
Quoique laconique, le communiqué rendu public par le ministre salvadorien des affaires étrangères, a quand même précisé que cette nouvelle politique du Salvador “cherchera à promouvoir efficacement et activement les intérêts du pays auprès de la communauté internationale”.
Faut-il le rappeler, le 30 mai dernier, Brahim Gali est arrivé au Salvador, pour participer à l’investiture de Bukele, qui a des origines palestiniennes. "Fin novembre 2010, ce pays d’Amérique centrale alors gouverné par le gauchiste Mauricio Funes (2009-2014), a échangé des ambassadeurs avec la RASD pour la première fois depuis 1989, année de l’établissement de leurs relations diplomatiques".
Aller plus loin
Il avait promis, il y a quelques jours, de réévaluer ses relations diplomatiques avec la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Depuis hier, cela est chose faite. Le...