Dans leur proposition initiale, Podemos, ERC et Bildu ont critiqué la décision du président Pedro Sanchez de soutenir le plan marocain d’autonomie du Sahara, estimant que ce revirement est en contradiction avec les résolutions de l’ONU qui prônent l’autodétermination du Sahara. Mais dans la version qui sera votée ce jeudi en session plénière au Congrès, le terme « autodétermination » a disparu, au profit du groupe de mots « référendum dans le cadre des résolutions des Nations Unies », fait savoir El Confidencial Digital.
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Les partis signataires de la proposition sont convaincus que « seuls le dialogue, la négociation et l’accord menés de bonne foi et de manière constructive, conformément au droit international, permettront de parvenir à une solution politique juste, réaliste, viable et acceptable par les deux parties au conflit au Sahara ».
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Pour le porte-parole du groupe socialiste au Congrès, Hector Gómez, cette proposition est acceptable parce qu’il appelle à une solution « réaliste » et « acceptable par les deux parties », mais a souligné que le PSOE pourrait ne pas voter en faveur de ce texte si certains amendements proposés par le PNV sont pris en compte. Le PNV demande d’ajouter dans cette proposition une condamnation expresse du gouvernement pour avoir changé de position sur le Sahara, une décision qu’il qualifie de « radicale et unilatérale ».
Le débat sur cette proposition de loi a eu lieu ce mercredi en session plénière du Congrès, et tout indique que, si le texte ne subit de nouvelles modifications, il sera approuvé jeudi, avec une majorité confortable. Bien évidemment,