« Il n’y a aucune possibilité que cela se fasse, le Maroc l’anéantirait dans les vingt-quatre heures », a-t-il déclaré à Hespress, faisant allusion au Polisario qui faisait une déclaration de guerre, vendredi dernier. « Si guerre il y avait, ce serait contre l’Algérie, avec une probabilité ne dépassant pas 50%", est-il persuadé. Toutefois, il assure que la question de la levée des armes dans les circonstances actuelles est exclue.
Le politologue affirme qu’il y a plus de brouille entre le royaume et l’Algérie qu’entre le Maroc et le Polisario dans ce dossier. Mais « l’Algérie, fait-il remarquer, évite la question en raison de calculs internationaux et géostratégiques, et aussi en raison des circonstances à l’intérieur de l’Algérie et du fait de vouloir dissimuler la situation de rébellion populaire qu’elle vit au quotidien ».
Le « Polisario et l’Algérie recourent aux provocations et violent les injonctions de l’ONU et la souveraineté mauritanienne. Le Maroc, à Guerguerat, est intervenu, après avoir épuisé tous les moyens et recours d’arbitrage international », a expliqué le spécialiste, soulignant que le royaume jusqu’à présent poursuit une politique de sagesse et de retenue mais qu’il agira fermement et avec force pour repousser toute tentative de violation à son intégrité.
« Il n’y a pas d’armée au monde qui aurait agi aussi pacifiquement et efficacement que celle des FAR, alors que la plupart des armées du monde auraient tiré à l’approche de zones tampon. Le Maroc est en train de rétablir la paix et de sécuriser toute cette zone. Les Nations Unies ont montré qu’elles n’étaient pas en mesure d’y imposer ces conditions », a-t-il ajouté, avant d’évoquer le dernier rapport du secrétaire général de l’ONU du mois de septembre. À l’en croire, ce rapport confirme que le Polisario avait commis pas moins de 53 violations.