Le président de la « République arabe sahraouie démocratique » (RASD), Brahim Ghali, a mis en garde lundi contre les politiques hostiles du Maroc dans la région, allusion faite à son alliance avec Israël.
Dans une déclaration mercredi à la MAP, M. Alamin a indiqué que la persistance du "polisario" à maintenir des Marocains en détention et à exploiter leurs souffrances, est un acte contraire aux règles les plus élementaires des droits humains, qu’il faut combattre par tous les moyens.
Le porte-parole d’ADESETI a, à cet égard, mis l’accent sur l’impératif de conjuguer les efforts à tous les niveaux en vue de dénoncer et faire cesser les exactions commises par les séparatistes qui exercent un chantage inadmissible sur ces prisonniers en usant de procédés de propagande mensongère.
M. Alamin a, en outre, considéré le refus du "polisario" de répondre aux appels incessants du secrétaire général de l’ONU, du conseil de sécurité et de nombreuses organisations internationales des droits de l’homme demandant la libération des prisonniers de guerre marocains, comme signifiant son rejet des dispositions du droit international et des résolutions de l’Organisation onusienne sur ce sujet.
Notant qu’il s’agit d’une question humanitaire qui concerne des citoyens qui accomplissaient leur devoir de défense de leur patrie et de la souveraineté nationale, le porte-parole d’ADESETI a indiqué que les agissements des séparatistes et de ceux qui les soutiennent sont inacceptables et ne sauraient passer sous silence.
Outre la libération immédiate et inconditionnelle de ces prisonniers, M. Alamin a plaidé pour la libération de tous les citoyens séquestrés contre leur volonté dans les camps de la honte.
Il a indiqué qu’à l’occasion de l’avènement du nouvel an, l’ADESETI a adressé un message au Secrétaire général de l’ONU l’exhortant à déployer tous les efforts possibles en vue d’un règlement définitif et équitable de la question du Sahara garantissant la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud et la stabilité de la région.
Dans son message, a-t-il poursuivi, l’association a demandé au secrétaire général de l’ONU d’intervenir en vue de trouver une solution urgente à même d’unir les familles sahraouies qui ont souffert pendant plus de 30 ans de la séparation et de la dislocation.
MAP
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