La France en quête d’apaisement avec le Maroc
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Nicolas de Rivière, représentant permanent de la France auprès des Nations unies, a réitéré le « soutien historique, clair et constant de la France au plan d’autonomie marocain » considéré comme la solution politique optimale pour régler le différend autour du Sahara après l’adoption de la résolution renouvelant le mandant de la MINURSO lundi au Conseil de sécurité à New York. Sans manquer de féliciter Paris pour son adhésion à cette adoption.
« Je rappelle le soutien historique, clair et constant de la France au plan d’autonomie marocain. Ce plan est sur la table depuis 2007. Il est temps désormais d’avancer », a lancé Nicolas de Rivière, représentant permanent de la France auprès des Nations unies. Depuis 2021, les relations entre Paris et Rabat sont tendues en raison notamment de la réticence de la France à reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara comme l’ont déjà fait l’Allemagne, d’Israël, des États-Unis et de l’Espagne. Malgré les nombreux appels des hommes politiques français comme l’ancien président Nicolas Sarkozy et Eric Ciotti, le président du parti LR, le chef de l’État français Emmanuel Macron est resté indécis.
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Dans sa déclaration, le diplomate français a aussi plaidé en faveur de la reprise des négociations entre les différentes parties. Il a appelé dans ce sens à la reprise des tables rondes. S’exprimant sur les violations du cessez-le-feu commises par le Polisario, protégé de l’Algérie, Nicolas de Rivièrel a rappelé les inquiétudes de la France. Aussi, a-t-il exhorté les responsables de ces violations à « pleinement mettre en œuvre intégralement l’accord de cessez-le-feu pour faciliter la poursuite du processus politique ».
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Ces déclarations traduisent la volonté de Paris de réchauffer ses relations avec Rabat. En septembre, le président français avait d’ailleurs, lors de la Conférence des ambassadrices et des ambassadeurs, estimé qu’il était temps de repenser profondément » le partenariat de la France avec le Maroc et le reste du Maghreb. « Soyons lucides les relations bilatérales ne sont pas au niveau où elles devraient être, je ne vais pas ici en (re)convoquer chacune, mais avec le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et l’Égypte, mais aussi les pays du Proche-Orient », avait déclaré Emmanuel Macron, soulignant qu’il ne s’agit pas toutefois d’un « manque d’engagement avec beaucoup d’entre eux ».
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